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- Son nom est dérivé de celui d'une espèce de papillon : l'Hespérie. Le terme latin Hesperiidae quand à lui désigne une famille de lépidoptères.

- J’avoue ne plus trop me souvenir des sources d’inspiration du personnage. Il y a sans doute du Saint Seiya (notamment Myu du papillon qui dispose par ailleurs de pouvoirs télékinétiques). Ses ailes sont inspirées des cerfs-volants de la mafia chinoise dans Spirou à New York. Egalement un peu de Cléopâtre, vu la puissance et la majesté que m’inspirait cette reine (même si je me rends compte qu’au final elle était loin d’être puissante *tousse*).

- Bien avant Hesperys j’avais déjà mis à plat le concept de femme-papillon, durant mes années estudiantines. Le personnage était une reine, toute de noire vêtue, dont les ailes lugubres possédaient des motifs en forme de fantômes. Ce personnage régnait sur le royaume des morts de l’univers que j’imaginais alors et faisait office de ‘boss final’ pour mes héros de l’époque.

- Bien qu’on la considère en guerre contre la colonie Furlienne, il n’en est rien. En réalité Hesperys souhaite surtout leur ralliement à l’empire. Elle a même, dans sa jeunesse, réussi l’exploit de signer un accord commercial avec la dirigeante de l’époque Hursla VII. Accord qui malheureusement ne se concrétisera pas, la régente furlienne ayant été assassinée peu de temps après.

- Lorsqu’elle a assigné à Dipterion sa première mission (trouver le peuple Troglodyte), même si elle voyait en lui quelques capacités, elle ne pensait pas qu’il irait au bout de son périple. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle avait chargé Lycosia de le surveiller dans son dos et d’intervenir en cas de danger. Elle s’en est d’ailleurs voulue énormément, non seulement de lui avoir fait frôler la mort, mais aussi de lui avoir menti (bien que le Vespa ne lui en ait jamais tenu rigueur).

- Notons que ça n’empêche pas notre impératrice de faire tourner en bourrique son disciple préféré. Sa méthode favorite consistant à l’assigner comme garde du corps à la princesse Azalee juste pour le plaisir de voir virer au rouge notre cher Dipounet.

- Hesperys du fait de sa fonction n’a pas pu passer autant de temps qu’elle le souhaitait auprès de son fils, Grena. Le trop grand nombre d’incidents diplomatiques à contrer la mobilisait continuellement. C’est peut-être la frustration de ne pouvoir participer à l’éducation de son enfant qui l’a amenée à prendre Dipterion sous son aile et à l’enseigner… comme à un second fils.

- Puisqu’on parle de son héritier, sachez que celui-ci a déjà fait l’objet d’une tentative d’assassinat… par un ancien courtisan de l’impératrice. Ce dernier souhaitait tuer Grena et profiter de l’accablement de la régente pour se rapprocher d’elle. Fort heureusement cette tentative fut un échec cuisant pour le félon. On ne sait comment (l’instinct sans doute), Hesperys eut  un mauvais pressentiment et fonça vers la chambre de son fils. A peine y eut-elle perçu une présence inconnue qu’elle projeta son sceptre vers la porte, pulvérisant cette dernière d'un seul coup et tailladant le visage de l’intrus (dont le tranchant du sceptre lui sectionna également une antenne). Ce dernier n’eut que le temps de chanceler et hurler sous la douleur avant de se faire balayer (avec le mur derrière) par une violente vague psychique et allant s’écraser à plusieurs kilomètres du palais. Le corps ne fut pas retrouvé.